"Rise and rise again until lambs become lions"
Cela fait déjà quelque mois que Robin des bois est sorti au cinéma mais impossible de passer à côté d'un film de Ridley Scott, réalisateur que je considère comme un véritable maître, un Monsieur du cinéma que l'on oublie souvent de citer. La transition avec Inception est facile puisque que j'ai appris récemment que Christopher Nolan le considère comme un de ses metteurs en scène préféré.
Enfin nos deux amis sont britanniques, ce qui nous rappelle aussi que Hollywood à toujours accueillis les réalisateurs européens(dès les années 1920), et que cette échange culturel se poursuit aujourd'hui.
Ridley Scott c'est avant tout une filmographie qui impose le respect. On citera seulement Blade Runner, Alien le 8ème passager, Gladiator, ou encore La chute du faucon noir mais la liste est longue.
Son cinéma se base avant tout sur le soucis d'authenticité, on peut presque parler de cinéma anthropologique. Je ne dis pas par là que ces films se veulent réalistes, non, ils sont de purs produits Hollywoodien de par leurs formes narratives, mais Scott s'attache à rendre l'univers de son film à chaque fois crédible, vivant, chargé d'Histoire.
Ainsi, on retient dans Alien la vraisemblance des décors du Nostromo, dans Les duellistes, la qualité de l'éclairage et de la photographie, dans Blade Runner, la crédibilité du décors urbain futuriste reconstruit à taille réel, ce qui à l'époque fut une prouesse technique.
Scott travaille aussi énormément la matière et les particules volantes (Poussières, neige, sables...) afin de donner vie a ses mondes. En cela la séquence d'introduction de Gladiator en est l'exemple absolu. Ce combat contre les germains à l'orée d'un bois, sous la neige virevoltante, résume presque à lui tout seul le cinéma de Ridley Scott.
Tout cela se retrouve dans Robin des Bois qui se regarde comme un prélude à l'histoire connue de tous, et qui d'une certaine manière vient compléter sa trilogie historique après Gladiator et Kingdom of heaven. Les trois films ont en effet beaucoup de points communs, ils racontent le destin de trois hommes plongés au cœur de périodes sanglantes et qui vont se révéler être des meneurs d'hommes, des figures de leader contre l'oppresseur. Ils sont souvent condamner de force à quitter ce qu'ils ont de cher pour devenir quelqu'un d'autre et se façonner un destin.
Russel Crow, l'acteur fétiche de Scott reprend du service et incarne un Robin des bois guerrier avec l'introspection qu'on lui connait. Cate Blanchett est encore une fois superbe en Marianne, et plus encore, le duo d'acteurs fonctionne, l'alchimie entre eux se fait et la romance trouve sa place dans un film qui se veut rude.
Car oui! C'est un film de guerre plus que d'aventure, et comme souvent avec Scott, toutes les stratégies de combats, les conspirations, et les faits d'armes sont racontés dans le détail et avec le souffle épique qui planait déjà dans Gladiator et Kingdom of Heaven.
On est alors loin du Robin des Bois Prince des voleurs de 1994 de Kevin Reynolds qui était un pur divertissement sans complexe et bien emmené par Kevin Costner, mais qui a pris, il faut bien l'avouer, un sérieux coup de vieux (il reste cependant dans mon cœur!).
Dans ce nouvel opus, les décors et les costumes respirent l'authenticité souhaité par Scott, la photographie est grisâtre et froide, parfaite pour retransmettre l'atmosphère des bois à l'époque médiévale que Scott traite déjà de la même manière dans les 20 premières minutes de Kingdom of Heaven, mais cette fois avec une dominante de couleurs verte et non bleue.
On peut en revanche regretter que le montage des scènes d'actions soit un peu trop saccadé par instant et brouille la continuité des mouvements, ce qui n'était pas le cas dans Gladiator. Mais le souffle épique est toujours là et le combat final qui voit une horde de cavaliers anglais, mené par Robin, charger l'envahisseur français sur une plage aux falaises abruptes(Sorte de D-Day médiéval) est une vraie réussite.
Robin des bois est il un film majeur de la carrière de Scott? Peut être pas, en tout cas le contrat est rempli avec toujours autant de sérieux, Robin des bois est un divertissement de luxe, riche et plaisant.
Cela fait déjà quelque mois que Robin des bois est sorti au cinéma mais impossible de passer à côté d'un film de Ridley Scott, réalisateur que je considère comme un véritable maître, un Monsieur du cinéma que l'on oublie souvent de citer. La transition avec Inception est facile puisque que j'ai appris récemment que Christopher Nolan le considère comme un de ses metteurs en scène préféré.
Enfin nos deux amis sont britanniques, ce qui nous rappelle aussi que Hollywood à toujours accueillis les réalisateurs européens(dès les années 1920), et que cette échange culturel se poursuit aujourd'hui.
Ridley Scott c'est avant tout une filmographie qui impose le respect. On citera seulement Blade Runner, Alien le 8ème passager, Gladiator, ou encore La chute du faucon noir mais la liste est longue.
Son cinéma se base avant tout sur le soucis d'authenticité, on peut presque parler de cinéma anthropologique. Je ne dis pas par là que ces films se veulent réalistes, non, ils sont de purs produits Hollywoodien de par leurs formes narratives, mais Scott s'attache à rendre l'univers de son film à chaque fois crédible, vivant, chargé d'Histoire.
Ainsi, on retient dans Alien la vraisemblance des décors du Nostromo, dans Les duellistes, la qualité de l'éclairage et de la photographie, dans Blade Runner, la crédibilité du décors urbain futuriste reconstruit à taille réel, ce qui à l'époque fut une prouesse technique.
Scott travaille aussi énormément la matière et les particules volantes (Poussières, neige, sables...) afin de donner vie a ses mondes. En cela la séquence d'introduction de Gladiator en est l'exemple absolu. Ce combat contre les germains à l'orée d'un bois, sous la neige virevoltante, résume presque à lui tout seul le cinéma de Ridley Scott.
Tout cela se retrouve dans Robin des Bois qui se regarde comme un prélude à l'histoire connue de tous, et qui d'une certaine manière vient compléter sa trilogie historique après Gladiator et Kingdom of heaven. Les trois films ont en effet beaucoup de points communs, ils racontent le destin de trois hommes plongés au cœur de périodes sanglantes et qui vont se révéler être des meneurs d'hommes, des figures de leader contre l'oppresseur. Ils sont souvent condamner de force à quitter ce qu'ils ont de cher pour devenir quelqu'un d'autre et se façonner un destin.
Russel Crow, l'acteur fétiche de Scott reprend du service et incarne un Robin des bois guerrier avec l'introspection qu'on lui connait. Cate Blanchett est encore une fois superbe en Marianne, et plus encore, le duo d'acteurs fonctionne, l'alchimie entre eux se fait et la romance trouve sa place dans un film qui se veut rude.
Car oui! C'est un film de guerre plus que d'aventure, et comme souvent avec Scott, toutes les stratégies de combats, les conspirations, et les faits d'armes sont racontés dans le détail et avec le souffle épique qui planait déjà dans Gladiator et Kingdom of Heaven.
On est alors loin du Robin des Bois Prince des voleurs de 1994 de Kevin Reynolds qui était un pur divertissement sans complexe et bien emmené par Kevin Costner, mais qui a pris, il faut bien l'avouer, un sérieux coup de vieux (il reste cependant dans mon cœur!).
Dans ce nouvel opus, les décors et les costumes respirent l'authenticité souhaité par Scott, la photographie est grisâtre et froide, parfaite pour retransmettre l'atmosphère des bois à l'époque médiévale que Scott traite déjà de la même manière dans les 20 premières minutes de Kingdom of Heaven, mais cette fois avec une dominante de couleurs verte et non bleue.
On peut en revanche regretter que le montage des scènes d'actions soit un peu trop saccadé par instant et brouille la continuité des mouvements, ce qui n'était pas le cas dans Gladiator. Mais le souffle épique est toujours là et le combat final qui voit une horde de cavaliers anglais, mené par Robin, charger l'envahisseur français sur une plage aux falaises abruptes(Sorte de D-Day médiéval) est une vraie réussite.
Robin des bois est il un film majeur de la carrière de Scott? Peut être pas, en tout cas le contrat est rempli avec toujours autant de sérieux, Robin des bois est un divertissement de luxe, riche et plaisant.
Moi j'attend une analyse sur Blade Runner !
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